Karl Walcott s'ouvre à nous sur son rôle dans la dernière saison de Riverdale sur Netflix
Une méga production qui n’a rien à voir avec ce qu’on voit au Québec!
Environ un an après avoir emménagé de l'autre côté du Canada, à Vancouver, dans le but de développer sa carrière d'acteur, Karl Walcott a décroché un rôle dans la populaire série américaine Riverdale diffusée sur Netflix. C'est dans le rôle de Clay Walker qu'il est possible de découvrir le comédien alors qu'il fait plusieurs apparitions dans la dernière saison de l'émission, soit la septième.
Après avoir participé à des tournages sur plusieurs plateaux québécois et quelques américains, Narcity s'est entretenu avec l'ancien candidat de Big Brother Célébrités afin d'en savoir plus sur son expérience dans une production hollywoodienne.
Parle-nous un peu de ton personnage dans Riverdale!
« Clay Walker, c’est un nouvel étudiant qui se joint à la gang d'Archie, de Riverdale. Il est vraiment intelligent, c’est un lecteur, il est débrouillard [...], il en connaît beaucoup sur le monde, il a voyagé, il a du vécu. Son père à lui était dans l’armée avant, ça a fait en sorte que lui, il vivait sur des bases militaires toute sa vie, il déménageait partout. Donc, il a vu des endroits. »
Est-ce qu’il y a fallu que tu visionnes tous les épisodes précédents?
« Je n’ai pas regardé d'épisodes parce que je me suis dit “Clay ne va pas savoir ces choses-là.” Il va avoir fait un peu de recherches, ce que j’ai fait. J’ai recherché les acteurs, les personnages, le ton de l’émission, j’ai recherché aussi qu’est-ce qu’ils portent, les costumes des personnages, mais surtout le ton, comment ils discutent ensemble.
« J’ai trouvé que c’était très semblable à ce que j’avais déjà fait avant, mais en anglais. Ce qu’on a fait au Québec, le ton était semblable à Le Chalet par exemple, mais c’était en anglais. C’est jeunesse un peu, mais en même temps ce ne l’est pas [...]. Ça, c’était à l’audition [...] puis ils m'ont demandé de ne rien changer. »
Préfères-tu jouer en anglais ou en français?
Penses-tu que ça va t'ouvrir des portes vers un nouveau marché?
« Je pense que oui, je pense que ça va être une belle opportunité pour moi à l'international de me faire voir parce qu’il y a quand même beaucoup de monde qui écoute ça, je crois, puis ça commence à passer à la télé [...]. Déjà, je ressens un peu [d’engouement].
« Je ressens comment les supporteurs de Netflix et de Riverdale sont des gens qui adorent à un point élevé l’émission, je le ressens déjà [...]. Aussi, parce que je crois que le bassin de gens est plus gros.
« Il y a beaucoup plus de monde, donc les opportunités pour jouer dans une série de même sont encore plus petites. »
Comment as-tu obtenu ton rôle pour cette série d’envergure?
« J’ai signé avec un agent à Vancouver qui me donnait des opportunités d’auditions pour auditionner sur des séries américaines et des séries américaines qui se tournent à Vancouver. À force d'auditionner, ça fait dix ans que j’auditionne en anglais, depuis le début de ma carrière.
« J’ai eu quelques rôles ici et là, ça a juste fait en sorte que je fittais vraiment bien avec Clay Walker, puis je pense que j’étais préparé pour cette audition-là, juste avec mon expérience, mais tu ne peux pas planifier ça. Tu peux juste t’assurer de toujours prendre les choses au sérieux, puis de travailler fort, puis un moment donné, il y a des choses qui finissent par s’enligner. »
Qu’est-ce que ça représente pour toi?
« C’est sûr que là, quand j’ai su que j'avais le rôle, c'était en octobre. C’est sûr que j’étais beaucoup plus excité, beaucoup plus… J'étais comme "Mon Dieu, ça a changé ma vie, oh my god!" Maintenant, je suis beaucoup plus revenu sur Terre, puis on n’a pas fini de tourner encore, donc c’est du gros travail.
« Ce n’est pas pour rien que c’est vraiment difficile à obtenir ces rôles-là, c’est vraiment beaucoup de travail, mais c’est vraiment le fun par contre. »
Après avoir participé à plusieurs projets au Québec, quelles sont les différences avec une production américaine?
« Tout est différent. Je dirais que la seule chose qui est pareille, c’est le jeu, quand ils disent action, c’est de jouer, mais c'était vraiment un apprentissage [la] première journée. Aux États-Unis, t'arrives sur le plateau, tu vas dans ta roulotte et ça, c’est la même chose au Québec quand même.
« [Mais là], t’arrives là et t'as une télé (ça, ce n’est pas pareil), t'as un foyer (ça, ce n’est pas pareil), t’as un frigidaire, un micro-ondes (ça, ce n’est pas pareil), t’as une douche (ça, des fois il y en a au Québec).
« Ça dépend des prods [...], déjà ça t’es comme “WOW, my god” puis là, tu regardes le plateau de tournage… Bien en fait, c’est un village parce que c’est comme le studio MELS, mais plus gros et c’est juste pour Riverdale, puis il y a comme 250 personnes qui travaillent, ça, c’est une autre différence.
« [Après ton arrivée], il y a le blocking [...], toute l’équipe regarde la scène. Après ça, tu retournes à ta roulotte te changer, te préparer pour la répétition. Après la répet, tu te fais mettre un microphone. C’est comme par étape tandis qu’au Québec c’est plus : on arrive sur le plateau, après ça on va blocker, répéter, on ne retourne pas à la roulotte [...]. C’est comme miniature au Québec, mais ce n’est pas grave parce que c’est quand même plus artisanal, c’est vraiment un plaisir d'être sur les plateaux québécois aussi.
« C’est juste différent, c’est plus familier quand on est au Québec, beaucoup plus familier, tu connais presque tout le monde sur le plateau, puis ici, il y a beaucoup de monde que c’est la première journée que je les vois, puis dans le studio, je ne suis même pas capable de me retrouver encore à ce jour. »
Cet entretien a été édité et condensé afin de le rendre plus clair.
À noter que l'écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page du gouvernement du Canada.
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