Voici 14 choses qui m'ont surprise sur la bouffe au Québec en tant que Française

Les noms des fruits et légumes ne sont pas toujours les mêmes

La première chose qui m'a donné un choc, c'est le nom que l'on donne à certains fruits et légumes. Donc, le maïs, c'est du blé d'Inde, le melon jaune se traduit par du melon miel, la pastèque devient du melon d'eau et les myrtilles sont des bleuets. C'est tout un lexique à connaître et à maîtriser lorsque tu fais ton épicerie.

Le lait

En France, c'est simple : tu as le lait frais, écrémé, demi-écrémé et concentré. Dans certaines régions comme en Bretagne on consomme aussi le lait caillé, mais cela reste occasionnel et loin d'être une norme. Au Québec, le lait c'est toute une institution. Il y a le lait entier, partiellement écrémé, écrémé, filtré, sans lactose, le lait de poule ou encore le lait babeurre, sans omettre le lait de vache ou végétal aromatisé à la vanille qui est plus que commun.

Les formats sont géants

Dans l'Hexagone, les formats sont plus petits. Par exemple, pour un jus de fruit, il est courant de trouver des bouteilles d'un litre ou de 75 centilitres. Au Canada, les formats sont souvent d'un litre, voir d'un litre et demi et il n'est pas rare de repartir chez soi avec deux litres de jus d'orange.

Les légumes mettent plus de temps à pourrir

Depuis que je vis au Québec, je suis assez abasourdie lorsque j'oublie des fruits et légumes dans mon frigo pendant plusieurs semaines de voir qu'ils ne périment très peu, voire pas. En France, il suffit de quelques jours pour que ceux-ci pourrissent et c'est même parfois agaçant. Je n'ai aucune explication scientifique à cette constatation, mais une supposition : les OGM sont-ils responsables?

Le beurre ne fond presque pas

Au Canada, tu peux sortir ta plaquette de beurre pendant plusieurs heures sans qu'elle ne fonde. Une chose qui n'arrive jamais en France. Plusieurs articles sont sortis sur le sujet, et cela serait à cause de la composition. Les vaches seraient nourries avec des acides palmistes (huile de palme) ce qui aurait pour conséquences de rendre le beurre plus dur au pays.

Le prix du fromage

Ce n'est pas un cliché. Je suis Française et j'ai besoin de ma dose quotidienne de fromage. Le problème? Le prix. Un brie complet peut coûter plus de dix dollars au IGA, alors qu'il faut débourser entre trois et cinq euros dans l'Hexagone pour un même fromage qui sera de meilleur qualité. Pour vous dire, j'ai déjà dépensé 50$ pour un reblochon afin de faire une tartiflette maison et rien que d'y penser, mon portefeuille crie à l'aide.

La sauce avec la pizza

Ça c'est quelque chose que l'on devrait importer en Europe. J'ai été tellement étonnée de découvrir que l'on plonge sa pointe dans une trempette tout naturellement en Amérique du Nord. De un, c'est merveilleusement délicieux et de deux, ça donne des saveurs en plus à ton repas.

La dose de sucre dans les gâteaux

Au Québec, il y a plusieurs aliments que je n'arrive pas à manger, car il y a trop de sucre dedans comme les gâteaux Vachon, ou les Rice Krispies. Alors qu'en France je pouvais me bourrer la face de gâteaux Lu sans ressentir ma gorge se dessécher. Une chose est sûre, c'est que je vais limiter mes sugars rushes.

Tu peux acheter de la nourriture... en pharmacie!

Alors, ça, c'est un fait complètement loufoque pour un.e Français.e. Au Québec, tu peux faire une partie de ton épicerie dans les Pharmaprix ou Jean Coutu et mettre la main sur des jus de fruits, des sodas, des friandises et autres. C'est une chose qui n'existe absolument pas de l'autre côté de l'océan Atlantique.

Les Célébrations ce n'est pas la même chose au Québec qu'en France

En France, les Célébrations sont une boîte qui contient un assortiment de chocolats comme des Bounty, des Snickers, des Mars, des Twix et autres. Au Québec, Célébration est une variété de biscuits qui offre plusieurs sortes. C'est bon à savoir quand ton ou ta colloque t'envoie faire l'épicerie pour des « Célébration à l'érable », ça t'évitera de chercher des heures un produit qui n'existe pas en Amérique du Nord.

Le pain est mou

Je ne veux pas faire la chauvine, mais la France excelle quand il s'agit de produire des baguettes. Ici, il est difficile de trouver du pain à la manière du Vieux Continent, car le pain est généralement mou. Oui oui, mou. En France, quand tu manges une baguette, le deal c'est qu'elle est croustillante à l'extérieur et fondante à l'intérieur. Au Québec, j'ai l'impression de manger de la gomme tellement c'est caoutchouteux.

Les sushis

Avant d'immigrer au Canada, je n'avais aucune idée de ce qu'est un nigiri, un hosomaki ou encore un futomaki. En France, on dit seulement un sushi, un sashimi ou un maki. Aussi, c'est la première fois que j'ai pu goûter à la « pizza sushi » ou encore aux « tacos sushi », car ça n'existe absolument pas dans mon pays natal.

Point important : la sauce soya. Au Québec, il n'y a que de la sauce salée, car il n'y a qu'en France que l'on consomme de la sauce sucrée qui goûte un peu le caramel.

La mayonnaise n'est pas la mayonnaise que je connais

La mayonnaise au Canada ne goûte pas vraiment la mayonnaise de France, qu'on appelle communément la mayonnaise de Dijon. Selon le site Internet de Hellmann's, cette sauce est composée d'huile de canola, d'eau, d'oeuf entier liquide, de vinaigre, de jaune d'oeuf liquide, de sel, de sucre, d'épices, et de jus de citron concentré.

Or si on compare avec la composition d'un pot de mayonnaise de la marque Maille, qui est française, il y a également de l'huile de canola, des jaunes d’œuf liquides de poules élevées en plein air, du vinaigre, de l'eau, du sel, du sucre, de l'acide lactique, des épices, mais aussi de l'extrait de romarin et de la carotène et surtout l'indispensable moutarde de Dijon.

Je vous assure que ça ne goûte pas du tout pareil, au point que j'appelle la mayonnaise Hellmann's de la « sauce blanche ».

Le vin est excessivement cher

En France, tu peux trouver de bonnes bouteilles de vin pour environ trois ou quatre euros, et ce, au supermarché. Au Québec, si tu veux du bon vin oublie l'achat en grande surface et rends-toi plutôt à la Société des Alcools du Québec (SAQ). Tu devras débourser une quinzaine de dollars pour une bouteille et il faut bien les connaître pour s'assurer d'en prendre une à ton goût.